Le pont de Chilhac (6)

Ferdinand Arnodin

Né en 1845 à Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône), il oriente très tôt son instruction vers les matières techniques, suivant également des cours au Conservatoire des Arts et Métiers, qui vont lui permettre de bénéficier très tôt d'une formation mêlant des techniques modernes et classiques.

Il débute dans la Compagnie Seguin, devenue entre-temps la Société Générale des Ponts à Péage, où il est nommé inspecteur des ouvrages, lui permettant principalement d'observer de nombreux ponts modernes et d'envisager déjà des solutions économiques et pratiques aux problèmes rencontrés.

Fort de cette expérience professionnelle, il décide, à vingt-sept ans, de fonder sa propre usine de construction métallique à Châteauneuf-sur-Loire (Loiret), en 1872 : la Société ARNODIN, usine d'une surface de deux hectares et demi, située près d'une ligne de chemin de fer à l'entrée de la ville. Dès la création de son entreprise, Ferdinand s'entoure d'une équipe composée d'ingénieurs et de constructeurs.

Cette première équipe est secondée de chefs de travaux recrutés sur place, charpentiers de formation, tout comme la plupart des ouvriers. 

Il obtient ses premiers contrats en entretenant et en réparant des ponts sur la Loire suite aux dommages survenus pendant la guerre de 1870.

A la fin des années 1870, Ferdinand oriente ses recherches plus particulièrement vers de nouveaux perfectionnements concernant les ponts suspendus. Il imagine   toutes sortes d'inventions techniques destinées à améliorer la construction des ponts suspendus, notamment le câble à torsions alternatives qui sera utilisé pour la première fois lors de la construction du pont de St-Ilpize (1879) . Il réalise par la même occasion une câbleuse permettant de le fabriquer dans les ateliers de Châteauneuf.

 

Une partie des informations et des photos qui illustrent les articles sur le pont de Chilhac proviennent du site de Michel Wagner : http://www.timbresponts.fr/types_de_ponts/suspendus_dossiers/ponts_suspendusArnodin.htm